Comment assainir l’air de sa maison ?

Mon petit dernier souffrait régulièrement d’asthme et d’allergies. Après des mois et des semaines d’investigation, on a enfin identifié les causes de ses problèmes. Sa chambre était tout simplement très mal aérée. Depuis, je fais tout mon possible pour faire de ma maison un environnement sain pour mes enfants.

Pourquoi est-il nécessaire d’aérer les lieux d’habitation ?

Entre les gaz d’échappement des voitures, les pesticides agricoles et les rejets issus des usines, comme beaucoup d’entre vous, je me méfie énormément de la qualité de l’air en extérieur. Sans compter que l’intérieur de nos maisons et de nos appartements est également souvent bien pollué. Et dans la mesure où ce sont des espaces clos et confinés, l’air sature très vite, sans que nous nous en rendions compte.

Nombreuses sont les causes et les origines de cette pollution ambiante : à commencer par les peintures, les isolants, les meubles, les appareils électroménagers et high-tech, mais aussi les détergents, les désodorisants, les produits d’entretien que nous utilisons, les fumées de cigarette, les encens ou les bougies, sans oublier les parfums et toutes les gammes de beauté en spray dont nous raffolons. Quant à moi, c’est l’allergologue qui m’a fait surtout prendre conscience de la haute pollution de mon logement.

Achetez des plantes dépolluantes

Du coup, ma toute première réaction a été d’installer des plantes d’intérieur dans, pratiquement, chaque pièce de ma maison. On m’avait déjà parlé de leurs bienfaits, mais jusqu’ici, je n’y avais pas du tout accordé d’importance. Voici d’ailleurs une liste des plantes dépolluantes indispensables pour un logement sain, surtout si des enfants vivent aussi dans les lieux. Chaque plante a ses vertus et ses caractéristiques. Leur choix devra donc se faire intelligemment. À titre d’exemple, l’anthurium et le palmier trouveront parfaitement leur place dans la cuisine.

Ces dernières absorberaient l’ammoniac et le xylène, les composants principaux des produits dégraissants et d’entretien. Pour la salle de bain, vous n’avez que l’embarras du choix entre le palmier bambou, toutes les variétés de dracaena et l’orchidée papillon. Sinon, pour le salon, j’ai opté pour le chlorophytum comosum et le spathiphyllum. Dépolluantes à large spectre, ces plantes seraient à la fois efficaces contre le monoxyde de carbone et le toluène. Enfin, j’ai choisi la fougère de Boston pour les chambres à coucher.

Quelques gestes à faire

Malheureusement, à elles seules, les plantes n’arriveront pas à dépolluer entièrement nos logements. Il faut aussi aérer régulièrement chaque pièce, particulièrement après le ménage et le dépoussiérage. Mon astuce ? Quotidiennement, le matin, j’ouvre grand les fenêtres une dizaine de minutes et cela même en hiver. C’est nécessaire si l’on veut entièrement renouveler l’air de la maison.

Autrement, par ce geste, on empêche également la formation de moisissures et l’on chasse les mauvaises odeurs. Sinon, je limite tant que possible aussi l’usage de produits d’entretien chimiques, notamment les aérosols. À leur place, je privilégie plutôt les solutions naturelles, mais surtout écologiques pour ne citer que le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude. Pour terminer, j’évite dorénavant de faire sécher le linge en intérieur et j’interdis à quiconque de fumer dans la maison.

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